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Aida Ghadban, une réfugiée palestinienne vivant au Liban, aide à former des femmes afin qu’elles puissent faire pousser leurs propres légumes sur les toits de leurs maisons. Photo : ONU Femmes/Lauren Rooney
Aida Ghadban, une réfugiée palestinienne vivant au Liban, aide à former des femmes afin qu’elles puissent faire pousser leurs propres légumes sur les toits de leurs maisons. Photo : ONU Femmes/Lauren Rooney

La pandémie de COVID-19 a souligné l’étendue de notre manque de préparation pour faire face à des crises systémiques et nous en relever. Dans la perspective d’une crise environnementale et climatique prochaine, nous devons rétablir nos structures politiques, sociales et économiques en nous assurant qu’elles sont plus durables et plus résilientes et qu’elles répondent mieux aux besoins des groupes marginalisés. 

Que peuvent faire les gouvernements ?

  • Renforcer les capacités des femmes et des filles pour améliorer leur résilience face aux changements climatiques, aux problèmes environnementaux et aux catastrophes, en investissant dans des moyens d’existence durables et résilients relativement au climat, en promouvant l’accès des femmes aux ressources et en renforçant leur contrôle et leurs droits de propriété sur ces ressources.
  • Abandonner les économies fondées sur les combustibles fossiles. Actuellement, les femmes occupent jusqu’à 32 % des emplois dans le secteur des énergies renouvelables, mais seulement 1 responsable sur 10 est une femme. Il est essentiel de dispenser aux femmes des formations de recyclage et à l’acquisition de nouvelles compétences pour s’assurer qu’elles bénéficient d’une part équitable des opportunités existantes.
  • Revoir les types d’évaluations employés pour établir les avancées économiques et sociales, au-delà du PIB, qui ne mesurent que la valeur monétaire des matières premières produites et échangées. Les nouvelles mesures doivent tenir compte de la valeur et de la contribution des domaines non marchands, y compris les soins non rémunérés et les services écosystémiques.
  • Placer les soins au centre d’une nouvelle économie durable. Privilégier les investissements dans l’expansion des services de soins de qualité pour créer des emplois, et accroître l’appui aux fournisseurs de soins non rémunérés, notamment au travers de congés familiaux rémunérés et d’allocations universelles pour enfants à charge.
  • Augmenter les financements tenant compte du genre destinés à atténuer les risques climatiques, environnementaux et de catastrophes. Les fonds devraient provenir de pays et d’acteurs qui sont historiquement responsables des émissions.

Que fait ONU Femmes ?