Mettre fin à la violence à l’égard des femmes est l’affaire de toutes et tous.

Voici exactement dix manières de changer les choses, en toute sécurité et avec l’impact voulu.

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1. Écoutez et croyez les survivantes
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Lorsqu’une femme raconte ce qu’il lui est arrivé, elle fait un premier pas pour briser le cycle de la violence. C’est à nous toutes et tous de lui donner l’espace sûr dont elle a besoin pour parler et se faire entendre.

Il est important de se rappeler que lorsque l’on discute de cas de violence sexuelle, la sobriété, les vêtements et la sexualité d’une survivante n’ont aucune pertinence. L’agresseur est l’unique cause de l’agression et doit assumer seul la responsabilité qui lui incombe. Coupez court aux discours blâmant les survivantes et rejetez l’idée selon laquelle il revient aux femmes d’éviter des situations qui pourraient être considérées comme « dangereuses » selon les normes traditionnelles.

Les survivantes d’actes de violence s’expriment plus que jamais, et chacun a un rôle à jouer pour s’assurer que justice soit faite.

Ne dites pas : « Pourquoi n’est-elle pas partie ? »

Dites plutôt : « Nous vous comprenons. Nous vous croyons. Nous sommes à vos côtés. »

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Believe survivors
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2. Montrez la voie à la génération qui vient et inspirez-vous de ses idées

Les exemples que nous donnons aux jeunes générations modèlent leur façon de penser en matière de genre, de respect et de droits de l’homme. Engagez la conversation sur les rôles sexospécifiques tôt et remettez en question les spécificités et les caractéristiques traditionnelles attribuées aux hommes et aux femmes. Mettez en avant les stéréotypes que les enfants rencontrent continuellement, que ce soit dans les médias, dans la rue ou à l’école, et faites-leur savoir qu’il est normal d’être différent. Favorisez une culture d’acceptation.

Parlez du consentement, de l’autonomie corporelle et de la responsabilité d’une manière adaptée à l’âge des garçons et des filles. Par exemple, discutez de l’importance d’un « oui » clair de la part de toutes les personnes impliquées, du fait que votre corps vous appartient et que vous faites des choix sur ce qui lui arrive, et de la façon dont nous devons toujours assumer la responsabilité de nos actes. Écoutez aussi ce qu’ils ont à dire sur leur expérience du monde. En tenant les jeunes défenseurs informés et en les éduquant sur les droits des femmes, nous pouvons construire un avenir meilleur pour toutes et tous.

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3. Plaidez pour des réponses et des services adaptés
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Services for survivors of violence
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Les services destinés aux survivantes sont des services essentiels.

Cela signifie que les refuges, les numéros d’urgence, les aides psychologiques ainsi que tous les services de soutien aux survivantes de violences basées sur le genre doivent être disponibles pour les personnes dans le besoin, même pendant la pandémie de coronavirus.

Chaque année, la campagne des 16 Jours d’activisme incite à mener une action concertée au niveau mondial pour mettre fin à toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles. Cette année, les Nations Unies, de concert avec nos partenaires, exhortent à investir dans la prévention de la violence à l’égard des femmes et des filles.

Joignez-vous à nous pour demander aux gouvernements de combler les lacunes de financement afin de lutter contre la violence à l’égard des femmes et des filles, de veiller à ce que les services essentiels pour les survivantes de violence soient maintenus pendant cette crise, de mettre en œuvre des mesures de prévention et d’investir dans la collecte des données nécessaires à l’adaptation et d’améliorer les services vitaux pour les femmes et les filles.

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4. Comprenez le consentement
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Boys will be held accountable
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Librement donné, le consentement est obligatoire, à chaque fois.

Plutôt que d’attendre un « non », assurez-vous qu’il y a un « oui » actif de la part de toutes les parties concernées. Adoptez le consentement enthousiaste dans votre vie et parlez-en.

Les expressions comme « elle l’a cherché » ou « les garçons seront toujours des garçons » tentent de créer la confusion autour de la question du consentement sexuel, en rejetant la faute sur les survivantes et en permettant aux agresseurs de se justifier.

Même si les personnes qui utilisent ces expressions peuvent avoir une compréhension floue de ce qu’est le consentement, la définition est limpide. Quand il s’agit du consentement, il n’y a aucune ambiguïté.

En savoir plus sur le consentement.

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5. Learn the signs of abuse and how you can help

There are many forms of abuse and all of them can have serious physical and emotional effects. If you’re concerned about a friend who may be experiencing violence or feels unsafe around someone, review these signs and learn about the ways to help them find safety and support.

If you think someone is abusing you, help is available. You are not alone. If you’d like to talk with a trained advocate at a helpline, we compiled this list of resources around the world.

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6. Start a conversation
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Speak out
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Violence against women and girls is a human rights violation that’s been perpetuated for decades. 

It is pervasive, but it is not inevitable, unless we stay silent. 

Show your solidarity with survivors and where you stand in the fight for women’s rights by oranging your social media profile for the 16 Days of Activism – you can download banners for Facebook and Twitter here

On Instagram, you can use UN Women’s face filter to spread the word and encourage your community to do the same. 

Use #orangetheworld, #16Days, and #GenerationEquality to start your own conversation about gender-based violence, or share some of the content from our social media package.

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7. Stand against rape culture

Rape culture is the social environment that allows sexual violence to be normalized and justified, fueled by the persistent gender inequalities and attitudes about gender and sexuality. Naming it is the first step to dismantling rape culture.

Every day we have the opportunity to examine our behaviours and beliefs for biases that permit rape culture to continue. Think about how you define masculinity and femininity, and how your own biases and stereotypes influence you.

From the attitudes we have about gender identities to the policies we support in our communities, we can all take action to stand against rape culture.

Learn more ways to stand against rape culture.

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8. Fund women’s organizations

Donate to local organizations that empower women, amplify their voices, support survivors, and promote acceptance of all gender identities and sexualities. 

UN Women works with women’s organizations everywhere to end violence against women, assist survivors, and secure equal rights for women and girls everywhere. Donate now

Find out more about how womens organizations prevent violence against women and girls.

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9. Hold each other accountable
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You are not alone
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Violence can take many forms, including sexual harassment in the workplace and in public spaces.

Take a stand by calling it out when you see it: catcalling, inappropriate sexual comments, and sexist jokes are never okay.

Create a safer environment for everyone by challenging your peers to reflect on their own behaviour and speaking up when someone crosses the line, or by enlisting the help of others if you don’t feel safe.

As always, listen to survivors and make sure they have the support they need.

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10. Know the data and demand more of it

To effectively combat gender-based violence, we need to understand the issue.  

Relevant data collection is key to implementing successful prevention measures and providing survivors with the right support. 

Gaps in gender sensitive data collection have become more glaring than ever. Call on your government to invest in the collection of data on gender-based violence.

Find out at how UN Women works to bring about a radical shift in how gender statistics are used, created and promoted.

Originally published on Medium.com/@UN_Women.

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Article explicatif