Le Chili sanctionne le leadership des femmes dans la vie politique et vise à ce que d’ici à 2018, 40 pour cent des entreprises publiques soient dirigées par des femmes

Le Chili entend assurer la formation de 300 000 femmes à des postes hautement qualifiés, et encourager l’entrepreneuriat féminin. Il s’emploiera à doter les femmes de capacités de négociation dans le monde du travail, y compris parmi les organisations représentant la force de travail, en s’attachant plus particulièrement à réduire les écarts salariaux entre les sexes. Un plan d’action national de lutte contre la violence à l’égard des femmes y a été mis en œuvre, et le nombre de centres d’hébergement de victimes de violence basée sur le genre a augmenté. Le pays a lancé des programmes en vue de former des responsables communautaires et des fonctionnaires aux moyens de prévenir les actes de violence contre les femmes. Pour la première fois, le système électoral chilien, introduit depuis peu, prescrit qu’au moins 40 pour cent des candidats à des sièges parlementaires doivent être des femmes. À titre d’incitation à se conformer, un parti n’atteignant pas ce quota de 40 pour cent de femmes n’a pas le droit de s’enregistrer, tandis que ceux qui l’atteignent reçoivent des incitations financières. D’ici à 2018, il est prévu qu’au Chili, 40 pour cent des entreprises publiques seront dirigées par des femmes. L’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et la solidarité entre conjoints bénéficieront de mesures de soutien. Prenant la parole devant la réunion des leaders mondiaux le 27 septembre 2015, la présidente Michelle Bachelet a déclaré : « Pour que l’égalité des sexes ait des effets positifs, nous devons également contempler le thème des prises de décisions dans les sphères sociale et économique ».