Un nouveau regard et un nouveau départ pour les survivantes de la traite des êtres humains au Cambodge

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Photo: ONU Femmes/Stephanie Simcox

Au Cambodge, le manque d’emplois contraint ou incite les femmes et les filles à travailler dans des établissements sexuels « indirects », tels que des salons de massage, des bars karaoké et des beer gardens, où des hommes locaux et étrangers paient des pourboires pour des services sexuels.

Chantrea, âgée de 17 ans, et ses amies, Kunthea et Sokhanya, âgées de 23 ans, sont trois femmes cambodgiennes qui ont pu fuir cette vie et prendre un nouveau départ.

«Ma famille était pauvre et nous devions payer l’école de mes frères et sœurs », a déclaré Chantrea. « J'ai commencé à travailler dans un salon de massage à Siem Reap à 15 ans. Les gens me touchaient et les clients me demandaient de sortir avec eux ».

Kunthea et Sokhanya ont également travaillé dans le monde de la nuit à Siem Reap.

« Je travaillais toute la nuit au bar karaoké », a déclaré Sokhanya. « Les clients me harcelaient, mais je ne voulais pas partir pour ne pas me retrouver sans travail ».

Les filles ont appris l’existence d’une formation dispensée par un partenaire d’ONU Femmes, l’organisation locale « Cambodian Women’s Crisis Centre (CWCC) ». Cette formation les a aidées à développer leurs compétences entrepreneuriales et leur a offert de petites subventions pour démarrer leur entreprise.

Peu de temps après, ces trois amies cambodgiennes ont été en mesure de bâtir un avenir meilleur en ouvrant leur propre salon de beauté.

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